un livre à lire

ABANDOPTÉ
! Ou le récit d’une vie magnifique..



L’auteur
Né
en Colombie, Andrès Viret a été adopté quand il avait 4 ans par une famille
suisse. Il a passé une enfance
magnifique dans les montagnes Neuchâteloises, où le sport et les activités de
plein air, avaient bien plus d’importance que l’école. À la fin d’une
scolarité menée avec ‘’suffisance”, des nuages sont venus assombrir les
années faciles et pleines de soleil. Son adolescence sera marquée par
une longue traversée du désert qui le mènera dans les endroits les plus
sombres de Paris. À son retour, il entamera une lente remontée vers la
lumière, poussé par l’ambition, une force morale certaine et une famille
exceptionnelle. Aucune formation ne complète à ce jour son curriculum
vitae. Par contre, une longue liste de métiers aussi divers que
passionnants a permis d’alimenter cette biographie romancée. Les
différents postes qu’il a occupés, dans les domaines de l’hospitalité et
du tourisme éducatif, ont été obtenus à la seule force du travail, du travail
et du travail. Le cap de la trentaine a été passé sans interrogations majeures,
avant qu’il ne prenne la décision de faire une pause, à 32
ans, un sentiment de faire ”fausse route” ayant fait son apparition.
Passionné par les voyages (il a posé les pieds sur chaque continent), il
décide alors que l’Amérique du sud sera le meilleur endroit pour se réaliser.

Ce livre témoigne, humblement, que si dans la vie - et dans l'adoption - tout
n'est pas toujours facile, il n'en demeure pas moins que rien n'est
impossible et que chaque jour qui passe est un magnifique
cadeau !
Voici quelques extraits, tirés du dernier chapitre, qui devraient vous
inciter à découvrir cette histoire :

…« L’idée m´est
venue d’elle-même, comme une évidence. J’ai pris la décision de parler de mon
histoire que je trouve tout sauf triste, au contraire, j’ai eu (jusqu’à
présent) une vie extraordinaire, des parents extraordinaires, un frère et une
sœur extraordinaires. Et les proches personnes qui m’entourent sont également
extraordinaires. Alors pourquoi ne pas en parler ? Bien sûr, j’ai eu un
passage terrible qui m’a marqué au fer rouge, je n’ai pas encore tout réglé de
mon adoption et je me pose mille questions, mais je suis tout sauf malheureux.
Je suis le plus chanceux des hommes »…


«Si vous avez été adopté et que vous vous posez mille questions, ou que
vous sentez qu’il y a un ‘truc qui cloche’ mais que vous n’êtes pas capable de
l’identifier; ne cessez jamais d’y croire, cherchez, posez des questions, la
roue finit toujours par tourner. N’abandonnez jamais. »…


« Un jour, nous avons eu une chance phénoménale,
des êtres ont souhaité unir leur destinée à la nôtre, c’est pour moi le plus
grand acte d’amour qui puisse exister sur terre, soyez en digne. Ce que je veux dire par là, c’est que nous
avons tous le droit d’avoir mal, d’avoir peur, honte, d’être tellement triste
que l’on se demande si « ça vaut la peine » mais on n’a pas le droit
de ne rien faire pour que cela change, de se laisser abattre ou d’entraîner notre
entourage dans notre mal-être. »…


« Je pense que cette double culture : l’une
par mon enfance et l’autre par mes racines, constitue un bagage plein de
richesses. J’ai de la chance de pouvoir
en bénéficier. Ne rejetez jamais vos
origines, jouez avec cette « différence », abusez d’elle et soyez en
fier ! Aujourd’hui, pour moi, ne pas être comme tout le monde est
une force exceptionnelle et avoir ses racines implantées dans deux endroits
différents est simplement une sensation unique. »…


« Peut-être encore quelques
mots pour les papas et les mamans ! Vous non plus n’abandonnez jamais. Ne
cessez jamais de dire au bébé qui avait les yeux bridés que vous l’aimez, et si
vous n’y arrivez pas ou plus, montrez-le lui ! Il y a mille manières de
dire « je t'aime ». »…


« Peut-être le seul « reproche » pourrais-je faire à mes
parents (là aussi, j’ai hésité à l’écrire mais c’est important et je serai
pardonné car les dernières lignes seront pour eux !), c’est de ne pas
m’avoir pris par la main pour m’emmener en Colombie. Sans trop me poser de questions, juste aller
là-bas et voir ces lieux essentiels. Je
pense que nous mourons tous d’envie « d’y aller » même si parfois on
n’ose pas l’exprimer. Et si ce voyage
peut effrayer, il y a toujours des solutions, toujours un autre moyen
« pour y parvenir ». »


Plus d’informations sur http://abandopte.wordpress.com/

Merci Fabienne pour avoir renseigné ce livre ... Magnifique et tellement poignant.
Je l'ai lu pratiquement d'une traite même si parfois je devais m'interrrompre car trop de larmes dans les yeux... Témoignage très dur mais plein d'espoir !!

Bonnes fêtes à tous et toutes.

Bizz.

Cacahuète.