Bonjour,
Étant nouvelle dans le groupe, je me présente. J'aurai 33 ans très prochainement, en couple depuis 15 ans. Mon compagnon et moi habitons ensemble depuis 6 ans et sommes cohabitants légaux depuis 3 ans. Mon compagnon a 34 ans. Nous n'avons pas d'enfant, mais ne sommes pas stériles non plus. Souhaitons un enfant adopte et un enfant biologique.
Nous avons des lors entamé une démarche d'adoption en octobre 2011, suivi le parcours de sensibilisation et reçu notre jugement d'aptitude en décembre 2012.
Malgré cela nous en sommes toujours nulle part, l'OAA vers laquelle nous nous sommes dirigés, pensant démarrer concrètement notre projet-,a soulevé quelques points douteux sur base du jugement et notes qui découlaient de la sensibilisation - que nous avons par ailleurs effectue dans cette même OAA - et nous a informés que en l'état ils ne soutenaient pas notre dossier,car il ne serait pas présentable au pays.. Bref dépite par cette nouvelle, nous avons sur leur conseil consulte une psychologue indépendante Nous la voyons toujours, mais nous ne comprenons pas ce qu'on attend de nous. On a l'impression de tourner en rond.
On a l'impression de ne pas être pris au sérieux, de ne pas être normaux ou plutôt dans la norme qui veut que notre instinct premier est de procréer.
Nous souhaitons aussi un enfant biologique, mais jusqu'il y a peu, nous n'avions jamais réfléchi à l'ordre des choses.. Est ce si important? Et si oui, pourquoi nous avoir accordé le jugement? Nous sommes maintenant complètement perdus, faire marche arrière? Mais cet enfant nous le souhaitons plus que tout, c'est notre projet de famille.
On a l'impression qu'on attend de nous qu'on laisse tomber et qu'on rentre chez nous faire l'enfant biologique.
Seulement ça n'est pas si simple: on voudrait comprendre quel est le problème, au final beaucoup de doutes et de questions surgissent, serions nous de mauvais parents? Alors nous le serions que l'enfant soit adopté ou biologique,non?
Et cet horrible sentiment que nous sommes trop hors normes, pas mariés, pas d'enfant, pas stériles, il paraît que nous faisons partie d'une toute petite minorité et que dans la plupart des cas, les dossiers ne sont pas suivis.., reste un petit espoir, sauf que la nous hésitons à tout laisser tomber.
Si nous avons tant de difficultés à convaincre une OAA alors quid du pays d'adoption?
Nous sommes bien conscients que la route est longue mais la elle nous semble sans fin et surtout sans commencement.
Y a t-iĺ un paradoxe en Belgique ou les portes de l'adoption semblent ouvertes à tous- hétérosexuels avec ou sans enfants, stériles ou pas,?célibataires, homosexuels-,alors que dans les faits ce parcours difficile pour les uns devient mission impossible pour les autres?
Je suis désolée de ce long message, mais ça fait des semaines de questionnement. Nous avons l'impression d'être à un moment clé ou nous devons prendre une décision continuer ou arrêter?
Que faire? Que nous conseillez-vous?
Merci!